Dans la mesure où votre règlement le prévoit, le calcul du coût ou du bénéfice d’une anticipation ou d’un ajournement du 2ème pilier n’est malheureusement pas aussi simple que dans le cadre du 1er pilier. Deux aspects sont à prendre en compte. Les intérêts du capital, et le taux de conversion.
La prévoyance professionnelle reposant sur un système de capitalisation, plus votre fortune de prévoyance augmente, plus elle va vous rapporter des intérêts. A 60 ans, âge d’une éventuelle retraite anticipée, votre avoir de prévoyance est nettement plus important qu’à l’âge de 30 ans. En conséquence, l’anticipation de la retraite coupe cette perception d’intérêts au moment où ils sont le plus conséquents.
D’autre part, le taux de conversion appliqué va diminuer de près de 2% par année d’anticipation.
L’impact sur les rentes est donc double avec un coût élevé.
Enfin, c’est entre 55 et 65 ans que nos cotisations sont les plus élevées. En conséquence, une part épargne importante disparait pour financer la retraite.
Si les principes énumérés ci-dessus peuvent être appliqués à toute personne assurée, les chiffres restent des exemples. Seul le règlement de votre caisse permettra de déterminer le prix d’une anticipation ou d’un ajournement de votre retraite.
