L’AVS n’offre pas d’alternative entre une rente ou un capital simplement parce que l’argent versé par les cotisations des personnes actives est presque simultanément reversé aux rentiers. Dans le cadre de la LPP, depuis sa 1ère révision, tout assuré peut demander qu’un quart de sa prestation lui soit versée sous forme de capital. La majorité des caisses de pension donne d’ailleurs à leurs assurés la possibilité de percevoir leurs prestations sous forme de rentes ou de capital, ou même d’un mixte des deux. Vous trouverez toutes ces informations dans le règlement de votre propre caisse de prévoyance.
Quelle est la meilleure solution ?
D’emblée la solution miracle n’existe pas. Chaque cas est personnel et individuel. Ce qui est bon pour l’un ne l’est peut-être pas pour l’autre. Le montant des rentes, les besoins, la situation familiale, la fortune, les impôts, la propriété, la propension au risque, tous ces éléments et la liste n’est pas exhaustive doivent être pris en compte pour vous aider dans votre décision.
Dans les grandes lignes, la rente présente l’avantage de la sécurité avec des prestations régulières versées à vie. Elle offre également une rente de survivant au conjoint. Par contre, en cas de décès aucun capital n’est versé aux héritiers. L’aspect fiscal est également à prendre en compte avec une imposition des prestations à 100%. En plus, dès le versement des rentes, plus aucun accès au capital n’est disponible même en cas de dépenses imprévues.
Lors du versement des prestations sous forme de capital, vous devenez en quelques sortes le gestionnaire de votre retraite. Vous êtes libre d’amortir ou non des dettes, de placer votre argent de manière plus rémunératrice et de choisir le mode de versement de vos futurs revenus de retraité. En cas de décès, selon la solution mise en place, vous laissez à vos héritiers le capital non consommer. En contrepartie, en fonction de vos choix, la sécurité du revenu n’est plus garantie.
